Actions de solidarité pour lutter contre la douleur

La Fondation Charles Nicolle-Normandie soutient les équipes du CHU dans leur lutte contre la douleur. Grâce au Lions Club de Vernon, la Fondation a pu acheter deux casques de réalité virtuelle. Une opération de micro-don, réalisée grâce à une collaboration avec le Printemps de Rouen, a mobilisé la communauté locale, et complète le financement d’un 3e casque.

La douleur : un problème de santé majeur

Utilisée en pédiatrie, et dans les services accueillant des adultes, la réalité virtuelle permet de distraire les patients, réduisant la perception de la douleur et l’anxiété. Elle rend ainsi les traitements moins stressants.

Le Dr Alice Petit-Ledo, médecin à l’unité de traitement de la douleur pédiatrique, explique l’utilité d’un tel projet d’alternative non médicamenteuse de la douleur chez l’enfant : « La douleur est un problème de santé majeur entraînant des répercussions émotionnelles et sociales (famille, école) importantes chez l’enfant et l’adolescent. Le traitement de la douleur repose sur une prise en charge globale médicamenteuse et non médicamenteuse (sur le modèle bio-psycho-social de la douleur chronique). L’utilisation de techniques non médicamenteuses permet une diminution de la consommation des traitements médicamenteux de la douleur. L’utilisation de casques de réalité virtuelle permet un meilleur accompagnement des soins douloureux et/ou anxiogènes (pansements, poses de perfusion, …). Elle permet également un accompagnement de nos patients en dehors des soins, pour réduire la douleur et l’anxiété en lien avec l’hospitalisation. »

Cette initiative, coordonnée par la Fondation Charles Nicolle, à la demande du CLUD (comité de lutte contre la douleur), est le fruit de la solidarité et de l’innovation, améliorant ainsi les conditions de prise en charge des patients hospitalisés.

C’est un progrès, illustrant l’impact positif de l’engagement communautaire pour le bien-être des patients, tant adultes qu’enfants. Les trois casques financés vont permettre d’équiper la réanimation pédiatrique, les urgences pédiatriques, et le service adulte d’orthopédie et chirurgie plastique.